J’ai toujours beaucoup lu, et j’aime aussi discuter de livres, il arrive donc qu’on me demande des conseils pour aborder un genre littéraire.
Je me suis dit que mes conseils pourraient aussi intéresser des gens sur le net, donc voici mes recommandations, pour des adultes, jeunes ou vieux, mais pas pour des enfants.
Le but n’étant pas d’énumérer tous les bons livres que j’ai lu, mais les meilleurs parmi les + accessibles, qu’ils soient récents ou des grands classiques qui ont bien vieillis. Je ne vais aborder que les genres littéraires que je connais le mieux, sur lesquels je me sens légitime de donner des conseils.
Cette liste est brute de décoffrage, et est évidemment subjective et mes goûts peuvent être différents des vôtres ; par exemple, moi j’adore les recueils de nouvelles, alors que d’autres ne vont jurer que par les cycles interminables – ce que moi par contre, j’évite. Et mes auteurs préférés sont Ray Bradbury et David Gemmel , qui se retrouvent donc sur-representés ici.
Bref, renseignez-vous et lisez les synopsis et avis no-spoilers sur le net avant de commencer un livre, car lire est quand-même investissement de temps considérable ! Si la quatrième de couverture ne vous donne pas envie, passez au suivant.
Je ne parlerais pas non plus de la baisse constante de qualité aux travers les éditions française : la 1ère édition, pourtant loin d’être parfaite (par exemple, les très nombreuses illustrations manquantes sur chaque livre par rapport à la VO, ou la reliure pas optimale), reste à ce jour de loin la meilleure à presque tous les niveaux : couverture, illustrations, qualité de papier et d’impression, format pratique… Gallimard tente de séduire les enfants et leurs parents avec ces nouvelles éditions, mais ils se trompent clairement d’audience.
Bien sûr certains livres contiennent quelques erreurs de traductions, mais 4 éditions plus tard, la plupart de ces erreurs sont toujours là! Donc dans tous les cas, il faut lire un errata sur le net avant d’attaquer un bouquin.
Bref, voici mes 20 Défis Fantastiques préférés, par paquet de 10, car il a tellement d’auteurs différents, de styles, d’univers, d’époques dans cette série de livres « patchwork » ; que les numéroter de 1 à 20 est un peu absurde ; ils sont difficiles à comparer entre eux.
Il faut savoir qu’il y en a, en tout, traduit en français, une bonne soixante et que je n’ai lu que la « meilleure » moitié, déterminée préalablement en fonction des avis globaux d’internautes.
Les restrictions du COVID ayant réduit mes activités culturelles et sociales quasiment à néant, j’ai commencé de relire mes vieux livres, BDs, mangas et comics, histoire de pas passer mon temps libre devant un écran.
Et là, je me suis aperçu que, déjà, j’ai beaucoup trop de trucs post-apocalyptiques morbides dans ma collection, mais aussi qu’une bonne partie d’entre eux ont choisir comme « déclencheur apocalyptique », un virus.
J’ai trouvé ça follement d’actualité, mais ça m’as aussi amusé de voir que ces scénarios-catastrophes ont été traités avec énormément de justesse et de réalisme.
J’ai donc envie de vous présenter et vous donner mon avis sur 3 BDs de styles différents (francobelge, manga, comics) qui ont pour thème principal la pandémie mondiale et le monde d’après.
Alors qu’Alain Damasio a sorti récemment son troisième livre (que je n’ai pas encore lu), je viens de finir de lire son tout-premier : La Zone du Dehors.
J’ai adoré son deuxième roman, « La Horde du Contrevent ». J’adore aussi les dystopies, donc autant dire que j’avais toutes les raisons d’aimer La Zone du Dehors, un roman centré sur des révolutionnaires dans une société insidieusement autoritaire, compétitive et consumériste.
Une sorte de « 1984 » remise au goût du jour, en quelque sorte.
Je vous colle ici le quatrième, qui résumera mieux que moi le roman:
C’est une série de nouvelles écrites par H.P. Lovecraft (puis, à sa mort, continué par d’autres auteurs, sous l’impulsion de son contemporain August Derleth) concernant son thème narratif le plus populaire : les Grands Anciens.
Je ne vais pas vous en dévoiler trop sur ces grands anciens, car le mystère est une part importante de ces courtes nouvelles d’horreurs particulièrement malaisantes, écrites vers à la fin de sa carrière. Les thèmes récurrents sont l’incompréhensible, la destruction, la cosmologie et la folie.
Etant un ancien fan de Star Wars (si tu veux savoir pourquoi ce n’est plus le cas, je l’explique ici), j’ai toujours adoré le space-opéra. Ca fait partie des deux genres que je lis le plus, avec le fantastique.
Seulement, voilà, pour moi la bonne SF (dont le space-opera en est un sous-genre), c’était avant. Le genre s’est mal renouvellé, et beaucoup préfèrent encore la SF des années 50-70 que celle actuelle, qui a du mal à être originale. Quant aux histoires de pirates de l’espace au bon cœur, de fils de fermiers s’envolant vers les étoiles ou de pilotes stellaires intrépides (le space-opera, donc), elles sont en voie d’extinction, et le succès de Star Wars n’y est pas étranger.
J’ai lu récemment la trilogie « Les Loups des Etoiles », éditée en un seul volume de poche chez Folio. Ca serait un des premiers romans de space-opera jamais écrit. Bien avant qu’existe Star Wars. L’auteur avait entre 62-63 ans quand cela a été publié, bien après le reste de son oeuvre.
Et j’ai pas été déçu !
Quatrième de couverture
Morgan Chane est le seul Loup des étoiles d’origine terrienne, un pirate, un assassin doté d’une force physique et de réflexes hors du commun. Après avoir tué un de ses pairs, il se voit obligé de fuir pour sauver sa vie… Mais où peut se réfugier un homme pourchassé par les Loups des étoiles et qui, aux yeux de tous, restera à jamais l’un des leurs ? Désormais sa route est tracée. Morgan Chane, l’homme qui ne voulait pas mourir, partira à la recherche de l’arme de nulle part, affrontera les dangers des mondes interdits et retournera sur la planète des Loups… Le cycle des Loups des étoiles, rythmé par le fracas d’immenses batailles spatiales, nous propulse à travers une myriade de planètes dangereuses, au contact d’incroyables races extraterrestres et de secrets astronomiques vieux de millions d’années.
Mon avis
L’écriture
Le premier des trois romans a été écrits en 1967, mais il n’a pas pris une ride ! En fait,on ne soupçonnerait pas lire un des doyens du space-opera. La traduction est plaisante (mais il y a quelques fautes de frappes), et les concepts technologiques développées dans le livre ne sont aucunement vieillot. Le style d’écriture est concis, Bref, c’est aussi agréable à lire qu’un roman de cette décennie. Les œuvres de space-opéra sont décidément intemporelles.
L’histoire
Le space-opéra, c’est du grand spectacle. Un roman d’aventure dans les étoiles. On débranche (un peu) son cerveau, et on se laisse happer par cette nouvelle galaxie, les combats grandioses et les répliques cinglantes d’un anti-héro bourrin qui se sort de toutes les situations impossibles inimaginables. Et ce sens, la structure scénaristique est somme toute assez classique, celle du Voyage du Héros, comme dans Star Wars ou à peu près tous les romans pour ado, ou tout les blockbusters Hollywoodien. Mais il ne faut pas oublier que ce livre a été écrit avant tout ça.
Cela dit, les histoires (il y en a 3) sont plaisantes et bourrées de bonnes idées, surtout concernant les super-armes ou les habitants de chaque planète. Les dénouements sont à chaque fois inattendus. Très peu de longueurs ou de passages ennuyeux, et au final j’ai dévoré la trilogie en pas une semaine. Le personnage principal à une personnalité très intéressante, mais assez stéréotypée et pas assez étoffée pour qu’on puisse arriver à s’identifier à lui. La plupart des personnages secondaires sont aussi très charismatiques.
Un point intéressant : Quasiment pas d’histoires d’amour ni de romances, sur l’ensemble des trois livres. Tu me diras, c’est plutôt cohérent, vu le contexte (mercenaires, missions toussa), mais quand on y regarde bien, l’histoire d’amour / la présence féminine est maintenant dans tous les cahiers des charges pour des raisons purement marketing, même si souvent ça n’apporte rien à l’oeuvre, voir le dessert (cf les adapations cinématographiques du Seigneur des Anneaux ou du Hobbit).
On fait le Bilan, calmement en s’remémorant chaque instant (Parler des histoires d’avant comme si on avait 50 ans)
Du tout bon. Une trilogie à la fois fondatrice et intemporelle, qui se lit très vite. Rien de révolutionnaire ou inoubliable, juste un bon moment de lecture. Je voulais en parler juste ce qu’il faut pour titiller ta curiosité et te donner envie de le lire. L’intérêt principal du space-opera, c’est la découverte d’un nouvel univers, alors pourquoi t’enlever ça ?
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